Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Sarko show, l’enfumage en temps réel…

26/01/2010 16:21

Sarko show, l’enfumage en temps réel…


  • source : Marianne2
    La rédaction de Marianne2 se mobilise pour rapporter et commenter en direct la prestation du Président de la République sur TF1.

 

clip_image00920h54 : Sur Proglio, Sarko passe son tour

C’est le dossier de la semaine. Proglio cumule les casquettes et pourtant le chef de l’Etat a décidé de passer son tour face à Laurence Ferrari. Sa défense ? « Monsieur Proglio n’était pas candidat » ! Il faut donc comprendre que c’est le gouvernement qui est venu le chercher ? Curieuse défense, tout de même ! Mais Nicolas Sarkozy sait y faire. Selon lui, lui et son gouvernement ne sont pas les seuls responsables : les parlementaires de l’opposition, via la Commission des finances, ainsi que les organisations syndicales, auraient approuvé ce choix. L’occasion, une nouvelle fois, pour Nicolas Sarkozy de saluer perfidement « le grand sens des responsabilités » des organisations syndicales. De quoi jeter la suspicion sur les dirigeants des grandes confédérations.
L’enfumage commence : car non seulement on n’a pas souvenir que l’opposition ait tant que ça approuvé cette nomination. Mais surtout Jean Arthuis, un sénateur de la majorité avait émis, lui, des réserves dès le départ sur le cumul entre EDF et Véolia.
 
Mais Nicolas Sarkozy sait y faire pour rejeter la faute sur les autres. La question du salaire d’Henri Proglio augmenté de 45% il la chasse d’une pirouette adressée à Laurence Ferrari : « On pourrait vous demander votre salaire » ! Vicieux…
Mais Laurence Ferrari le mérite-t-elle son salaire ? La femme-tronc de TF1 a tout simplement oublié de le questionner sur la retraite chapeau dont pourrait bénéficier Henri Proglio en quittant Véolia…

 


Nicolas Sarkozy défend Henri Proglio
20h58 : Un jeune sur quatre au chômage ? Sarko comme Pernaut ont tout faux
A la question de Nathalie, jeune chômeuse de 26 ans, Nicolas Sarkozy s’insurge : « un jeune sur quatre est au chômage ! ». Un chiffre alarmant mais totalement faux comme l’a montré Marianne2 à plusieurs reprises.
En réalité, le chiffre de Sarkozy ne concerne pas tous les jeunes mais uniquement les jeunes de moins de 26 ans travaillant ou cherchant un travail. Les étudiants, la majorité de l’effectif sont donc exclus de son calcul.
Exemple si tous les jeunes de France étaient étudiants sauf un qui pointe à Pôle Emploi, avec le raisonnement de Sarkozy, il y aurait 100% de chômage chez les jeunes. Exemple donné par le journaliste Jean-François Couvrat sur son blog. Et si on prend en compte tous les jeunes scolarisés ou non, la part des chômeurs n’était que de 7,3% en 2007 selon Eurostat soit seulement 0,2% de plus que la moyenne de l’Europe des 15.
21h19: Les prêts aux entreprises et aux ménages: une statistique bidon
Excellent collectionneur de satisfecit, le Président s’est accordé un quitus sur la relance de l’activité bancaire. Après avoir consulté « avant de venir », les statistiques sur les crédits, Sarkozy affirme qu’ils ont augmenté de 3,2% pour les ménages et de 1,2% pour les entreprises. 
En outre, les prêts aux sociétés non financières pour septembre, octobre et novembre 2009 font apparaître une baisse de 2,7% (statistiques de la Banque de France). Le chiffre donné par le Président vient sans doute de données plus récentes.
Mais là encore, il se moque du monde : la comparaison porte sur la fin de l’année 2009 par rapport à l’année 2008, c’est-à-dire au pire moment de la crise. Cela signifie que malgré l’usine à gaz mise en route pour soutenir les banques, malgré les réunions et les admonestations des patrons de banques, celles-ci ont augmenté leur en-courts dans des proportions minuscules par rapport au moment où la pénurie de crédits était la plus forte ?
Nicolas Sarkozy répond…
  

21h25: Vers un protectionnisme écologique ? 

« Nous allons nous battre pour qu’aux frontières de l’Europe, il y ait une taxe carbone », ce qui permettra de « rééquilibrer la concurrence aux frontières. » A rebours de son conseiller spécial qui s’y déclare opposé chaque fois qu’il intervient dans un débat public, le Président s’est prononcé pour une sorte de protectionnisme européen : « La préférence communautaire », a-t-il ajouté, « ce n’est pas un gros mot ! »
Le problème est que cette proposition-là n’est guère nouvelle : Nicolas Sarkozy l’avait déjà évoqué cet automne. Mais il n’a rien à nous dire de plus aujourd’hui, car le dossier n’a pas avancé d’un iota, la plupart des dirigeants européens étant hostiles à toute mesure protectionniste. Les Allemands notamment craignent qu’une telle politique ne suscite des représailles parmi les pays importateurs.

21:38: 62% des chômeurs en fin de droits se retrouveront « sans rien »

Un million de chômeurs arrive en fin de droits à la fin de l’année. Mais Nicolas Sarkozy a assuré, face à Laurence Ferrari, que ces chômeurs se retrouveraient pas « sans rien » sans annoncer de mesures supplémentaires.
Sauf que, comme l’a montré Marianne2, seulement 38% de ces chômeurs en fin de droits auront le droit à une aide sociale. 16% toucheront à l’Allocation spécifique de solidarité, 22% au RSA. Une rencontre aura lieu le 15 février avec les partenaires sociaux.

21h57: les boursiers ne sont pas tous pauvres !

Face à Rex, un informaticien issu de « banlieue », le chef de l’Etat a assuré qu’il y aurait 30% de boursiers dans les classes préparatoires. « Et ils viennent de quels quartiers les boursiers ? De vos quartiers ! », a-t-il demandé en interpellant le jeune informaticien. Sous-entendant que les boursiers étaient forcément issus des milieux populaires.
Faux. Comme l’a montré Marianne2, il existe par exemple des bourses dites « taux zéro » (qui ne donnent droit à aucun versement financier) et qui sont ouvertes à des élèves issus de familles dont le « revenu du foyer fiscal » peut atteindre un peu plus de 90 000 euros bruts, soit 7 500 euros mensuels !

Conclusion: Le candidat président est devenu président-candidat

Au total, le président s’est promené ce soir dans une émission que l’on croirait bâtie sur mesure pour un bonimenteur. Le tour de chauffe avec Laurence Ferrari n’a duré que dix minutes. Juste le temps d’évoquer, en vrac, l’affaire Proglio, les retraites, le chômage, Haïti, l’identité nationale, la guerre en Afghanistan. Avec autant de sujets en quelques minutes, Laurence Ferrari ne pouvait que passer les plats à son interlocuteur. C’est d’ailleurs ce qu’elle fait sans se départir de son sourire figé, comme collé à son faciès…
Les Français de base pouvaient-ils se montrer plus percutants ? Dans la structure même de l’émission, le Président répond avec affection — il nomme les femmes par leur prénom et donne du Monsieur aux hommes — et s’évade dans les généralités. Chaque sujet est l’occasion de dire que la situation est dure, qu’il fait de son mieux, qu’il fallait bien faire ce qu’il a fait, que ça serait bien pire s’il n’avait pas été là, qu’il entend bien les doléances de chacun, mais que, comme il est le Président de tous il remet la France sur les rails en tenant compte de l’intérêt général, etc.
Pourtant les Français présents se sont montrés peu complaisants, parfois même pugnaces et irrévérencieux. Pierre Le Ménahès, un syndicaliste CGT de l’automobile lui a demandé ce qu’attendait le pays pour taxer les revenus financiers. La productrice de lait Sophie Poux  l’a interrompu à plusieurs reprises pour lui signifier la gravité de la situation vécue par les agriculteurs. Bernadette, l’employée de la grande distribution a contredit le président qui prétendait que compte tenu du revenu du foyer — 3 000 euros par mois — et de ses trois enfants, elle ne devait pas payer d’impôts. Faux, rétorque la brave dame, elle en paye. Bon, le Président revient à la charge en s’efforçant de lui proposer des heures sup. Caramba, encore raté ! La brave dame répond que son employeur les refuse. Sarko propose alors de descendre sur le terrain et de prendre langue avec lui pour le convaincre de les refiler ces putains d’heure sup (merde alors !). Il n’y a aucune raison que votre employeur refuse les heures supplémentaires.
Vient Monsieur Berthelot, artisan à la retraite qui survit avec 400 euros par mois et se trouve donc contraint de travailler. Lui va peut-être crever la bouche ouverte, mais les Français doivent se rassurer : grâce à un projet de loi sur la protection du patrimoine, Nicolas Sarkozy lui annonce que ce qui lui est arrivé ne pourra plus arriver à aucun Français. Ce qui lui fait une belle jambe à monsieur Berthelot…
Face à ces Français accrocheurs — en tout cas plus que les journalistes — le Président est remonté sur son petit poney de candidat. Il a manifesté, comme lorsqu’il était en campagne, de l’empathie pour tous ces cas personnels que TF1 lui a jetés en pâture. Ils sont soit « courageux », soit « sympathiques », soit « dynamiques », etc. Le Président a, en somme, tenté de retrouver les sensations du candidat. Il s’est, avec eux, indigné des lenteurs de la bureaucratie française, de la frilosité des banquiers, du gaspillage des administrations, des préjugés des patrons. Avec un tout petit souci : en 2007, le candidat Sarko clamait partout qu’il fallait une rupture avec Chirac. En 2009, et, plus encore, en 2012, la rupture, ce sera avec qui ?





Les vues du général de Gaulle sur l’Europe

26/01/2010 16:05

Les vues du général de Gaulle sur l’Europe


  • Pierre Maillard, Ambassadeur de France, Ancien conseiller diplomatique du Général de Gaulle
  • 3052695669_9b81d6e9df

    On a fait, en son temps, beaucoup de procès au général de Gaulle à propos de ses idées sur l’Europe. Certains propos occasionnels de sa part, son rejet avant son retour au pouvoir, de la communauté européenne de Défense, enfin son souci majeur et permanent de la destinée de la France l’expliquent dans une certaine mesure. Pourtant, non seulement le Général a toujours eu la vive conscience de la solidarité qui unissait la France aux autres pays de l’Europe occidentale, mais il n’avait en outre jamais oublié tout ce que l’Europe à travers tous ses peuples avait apporté au monde sur le plan de la culture, de la pensée, de la science ainsi que du Droit, apportant ainsi une contribution majeure et collective à la civilisation universelle. Au surplus cette préoccupation s’était manifestée dès le temps de guerre.
    Elle apparaît notamment dans un discours tenu à l’Albert Hall le 11 novembre 1942 où il est dit : «  la France souhaite tout faire pour qu’en Europe, tous ceux dont les intérêts, le souci de leur défense et les besoins de leur développement sont conjugués avec les siens, se lient à elle comme elle a eux, d’une manière pratique et durable ». Et cette anticipation avait été confirmée le 18 mars 1943 dans un discours devant l’assemblée consultative d’Alger : «  Pour que le vieux continent renouvelé puisse trouver un équilibre correspondant aux ambitions de notre époque, il nous semble que certains groupements devront s’y réaliser, sans que doive bien entendu être entamée la souveraineté de chacun. Ainsi pour ce qui concerne la France nous pensons qu’une sorte de groupement occidental réalisé avec nous, principalement sur une base économique et dont la Manche, le Rhin, la Méditerranée seraient comme les artères, en relation étroite avec l’Orient et les Etats arabes qui cherchent légitimement à unir leurs intérêts pourrait offrir de grands avantages ». Il y a là une sorte d’anticipation prophétique du traité de Rome voire de la politique méditerranéenne à la fois de la France et de l’Europe telle qu’elle sera préconisée par le Général pour l’avenir à la fin de la guerre d’Algérie.
     
    Ces réminiscences n’empêchent évidemment pas que ses vues sur l’Europe aient été ultérieurement sensiblement différentes de celles préconisées par Jean Monnet et d’autres milieux voués à la construction de l’Europe. J’examinerai donc d’abord les principes selon lesquels celle-ci devait selon lui s’organiser.
    Tout d’abord l’Europe n’était pas pour lui, contrairement à beaucoup d’autres, une idéologie. Le Général récusait dans tous les domaines ce concept, d’une part parce qu’il considérait toutes les idéologies comme passagères et donc relatives, et d’autre part parce qu’il y voyait toujours la couverture d’intérêts précis et souvent suspects. L’Europe n’était donc pour lui rien de plus mais aussi rien de moins qu’une construction politique hautement souhaitable dans une conjoncture historique donnée et donc comme un projet relevant de la géopolitique. D’autre part, il rejetait tout à fait la vision fédéraliste préconisée par les adeptes de Jean Monnet. Pourquoi ? Parce que le concept de Nation demeurait pour lui une donnée fondamentale de la vie des peuples, selon lui attestée par l’Histoire, un concept qu’il opposa en outre toujours à celui d’Empire. Or toute nation supposait elle-même l’introduction de la notion de souveraineté, essentielle pour le Général. Il n’y avait pas pour lui de nation, à supposer naturellement qu’elle soit accompagnée d’un Etat, sans souveraineté. Bien entendu cette souveraineté n’incluait pas tous les domaines de la vie mais un certain nombre de prérogatives essentielles de l’Etat, la diplomatie, la défense, la monnaie et dans une certaine mesure le Droit et la langue, tous éléments que la conception fédérale consistait précisément à remettre à un pouvoir supérieur ce qui était pour le Général impossible à admettre.
    Ce souci de la souveraineté nationale était complété par un autre principe, celui du respect de la diversité qui condamnait à son tour le concept d’intégration. Les peuples avaient une histoire différente. Elle résultait de modes de vie spécifiques, de traditions enracinées, d’aspirations diverses. L’intégration tendait au contraire à les réduire à un modèle uniforme. On connaît sa formule : «  On n’intègre pas les peuples comme on fait de la purée de marrons ». De tout cela résultait une conception de l’Europe basée sur la Coopération. Certes une coopération organisée et non accidentelle, comportant des engagements précis, et relativement contraignants, voire des transferts également révocables de compétence, bref une Europe des nations mais qui à long terme pouvait aboutir à une formule confédérale bien qu’il n’ait jamais à ma connaissance évoqué explicitement ce terme. Voilà donc pour les structures.
     
    J’examinerai maintenant quelle était selon lui la vocation de l’Europe.
    Elle ne devait pas selon lui être seulement un grand marché, bien qu’il n’ait nullement considéré cet objectif comme secondaire. Elle devait être d’abord une aire de civilisation, incarnant certaines valeurs essentielles héritées de la longue histoire de ses peuples et de leur apport respectif à la culture, à la science, aux droits des individus, à la vie en société. La démocratie c’était aussi une de ces valeurs essentielles dont l’Europe devait s’inspirer et qu’il opposait d’ailleurs fréquemment aux prérogatives que tendaient à s’attribuer les oligarchies économiques ou technocratiques.
    Sa prédilection pour le référendum comme recours direct aux volontés ou aux inspirations des peuple témoignait du même souci. Voilà pour la civilisation.
    Mais l’Europe devait aussi ambitionner une authentique puissance lui permettant de jouer son rôle, et un rôle important dans le monde, à l’époque entre les deux blocs qui tendaient à se le partager mais aussi par rapport à l’univers des pays sous-développés ou en développement, bref dans le cadre d’un monde multipolaire que le Général voyait poindre à l’horizon et qu’il souhaitait.
    A cette perspective de puissance, il associait en outre une indispensable volonté d’indépendance. Je rappellerai à ce propos ce qu’il disait à Alain Peyrefitte, le 13 janvier 1963 : « Notre politique, Peyrefitte, c’est de réaliser l’union de l’Europe. Mais quelle Europe ? Il faut qu’elle soit européenne. Si elle est confiée à quelques organismes technocratiques plus ou moins intégrés, elle sera une histoire pour professionnels et sans avenir. L’Europe doit être in-dé-pendante et il ajoutait : « Il s’agit de faire l’Europe sans rompre avec les Américains, mais indépendamment d’eux ».
    Naturellement cette puissance devait se manifester dans le domaine militaire. Dans ce domaine il y avait l’OTAN. Mais selon lui l’OTAN était en contradiction avec l’idée d’une défense européenne authentique c’est-à-dire apte à veiller aux intérêts spécifiques de l’ensemble des pays composant l’Europe d’alors. Une note, à moi communiquée, destinée au ministère des Affaires étrangères du 17 juillet 1961, le fait apparaître sans ambages. J’en extrais cette phrase : « Il ne peut y avoir de personnalité politique de l’Europe si l’Europe n’a pas sa personnalité au point de vue de sa défense qui a toujours été la base de la politique ». Ajoutant encore dans la même note : « Il y a l’OTAN, mais qu’est-ce que l’OTAN ? C’est la somme des Américains, de l’Europe, et de quelques accessoires. Mais ce n’est pas la défense de l’Europe par l’Europe. C’est la défense de l’Europe par les Américains ». Une défense européenne collective était donc un objectif selon lui hautement souhaitable, sans qu’elle exclut telle ou telle alliance ou le maintien de forces nationales. La force de dissuasion atomique dont il entendit doter la France entrait au premier chef dans cette catégorie. Elle restait naturellement tout à fait nationale, sans exclure qu’elle puisse en cas de péril extrême et par l’exercice de la dissuasion, contribuer efficacement à la défense de l’Europe.
    La puissance c’était aussi la sauvegarde voire l’accroissement du potentiel économique de l’Europe. L’Europe devait à cet égard, pour les pays la composant ne pas être un « moins » mais un « plus », d’autant que les destructions de la guerre en avaient gravement affecté le potentiel et que, dans le sillage du plan Marshall, elle avait subi une croissante subordination aux moyens financiers et à l’appareil économique des Etats-Unis. Le général de Gaulle n’avait nullement pour doctrine un nationalisme économique étroit. L’ouverture des frontières avec les pays voisins de la France, fondement du Marché commun et le traité de Rome l’avaient amplement fait apparaître. Encore tenait-il à ce que l’Europe cultive un développement économique à la fois spécifique et autonome, et en même temps dans une posture d’égalité et d’équilibre avec le monde extérieur. On doit y rapporter son souci du maintien d’une capacité agricole puissante. On doit aussi y rapporter la création en France et si possible en Europe de pôles de puissance, appuyés sur l’Etat et intégrés dans le cadre d’une planification souple et efficace. Enfin il entendait positionner l’Europe, dans ses rapports avec le monde extérieur, dans le cadre d’un tarif extérieur commun, évidemment contraire à l’idée aujourd’hui en vogue d’une «  concurrence libre et non faussée » et d’un libre échange universel ; bref un ensemble de dispositions que j’appellerais non pas protectionnistes mais protectrices. J’y ajouterai, parce que c’est aujourd’hui à l’ordre du jour, les négociations voulues par lui dans la dernière période de son mandat, touchant le rôle excessif joué par le dollar, alors même qu’il n’était pas encore totalement rendu indépendant de l’or (ce qui fut le cas en 1971), manifestant cette fois collectivement (et non par rapport à la seule France) sa grave inquiétude touchant la sauvegarde de capacités économiques et monétaires des six pays de l’époque, ainsi que l’équilibre des transactions mondiale.
     
    Quelles étaient enfin ses vues sur la composition de l’Europe et ses frontières ? D’abord une place particulière revenait selon lui à l’Allemagne fédérale. Il avait à son égard renversé le cours de l’Histoire en substituant une entente particulière et selon lui durable à un antagonisme séculaire et fatal à la fois à l’Europe et aux deux pays. Mais l’entente qui en résultait n’avait pas à ses yeux seulement une signification bilatérale. L’association franco-allemande était, selon ses propres termes, le socle de l’Europe. Et si le traité de l’Elysée avait organisé les rapports entre les deux pays, il constituait aussi selon lui le modèle pour une association des autres. Je citerai à ce propos une de ses dernières déclarations au chancelier Adenauer à Rambouillet en mars 1966 et alors que celui-ci n’était plus depuis trois ans au pouvoir : « La France existe, elle grandit. Mais la France n’a pas les moyens d’exercer la conduite de l’Europe. L’Europe, c’est l’affaire combinée des Français et des Allemands ensemble, c’est le bon sens. Seuls nous n’avons pas les moyens de la conduire, vous non plus. Nous devons marcher la main dans la main. » Et il ajoutait : «  L’Europe libre ne pourra s’organiser qu’après un accord profond de nos deux pays. Il faut toujours revenir à ce point de départ ou alors se résigner à ce que l’Europe ne se fasse pas ».
    Il y avait aussi le problème de la Grande-Bretagne. Naturellement de Gaulle considérait celle-ci comme un pays authentiquement européen ; encore que, disait-il parfois, sa politique dans le passé ait plutôt consisté à diviser l’Europe qu’à l’unir. Il ne pouvait donc être question de l’exclure par principe. Malgré tout, l’existence de son Commonwealth, les rapports spéciaux et privilégiés que le Royaume-Uni entendait garder avec les Etats-Unis, sa conception enfin résolument libre-échangiste lui paraissaient momentanément incompatibles avec son entrée de plein droit dans l’Europe. Celle-ci était en somme un club dont tous les membres devaient adopter les mêmes règles. Il fallait donc attendre avec patience que les options politiques propres à la Grande-Bretagne évoluent.
    Naturellement le Général rêvait aussi pour un avenir qui n’était certes pas immédiat, étant donné l’existence du rideau de fer, de la nécessaire adhésion des pays de l’est européen, sans oublier les Balkans qui avaient toujours sans conteste fait partie de l’Europe. Il concevait cependant que leurs différences historiques avec les pays de l’Europe occidentale, c’est-à-dire les Six, nécessiteraient à coup sûr de multiples dispositions transitoires, non seulement sur le plan économique mais même politique, suffisamment souples et élaborées, condamnant elles aussi toute formule d’intégration à proprement parler.
    Mais le Général allait plus loin dans sa vision. Il jugeait nécessaire, un jour ou l’autre, une étroite association de la Russie à l’Europe. C’était le sens de sa formule, cultivée dès avant 1958, de l’Europe étendue « de l’Atlantique à l’Oural ». Certes à court terme, elle ne pouvait être envisagée, du fait du régime auquel la Russie était alors soumise. Mais ce régime ne devait pas être selon lui éternel et les événements survenus depuis lors devaient d’ailleurs le prouver ! La Russie, disait-il, «  boira le communisme comme le buvard boit l’encre ». En tout cas pour des raisons tant historiques qu’économiques, l’Europe ne pouvait avoir, selon lui, un avenir et au surplus une autonomie sans l’apport de la Russie, qui d’ailleurs depuis Pierre-le-Grand, n’avait jamais cessé d’être authentiquement liée à l’Europe et à sa civilisation.
    Il n’oubliait pas enfin, pour un avenir encore plus lointain, l’axe méditerranéen. La Méditerranée avait été le berceau de l’Europe. La pensée et la civilisation de celle-ci en étaient les héritières et cela qu’il s’agisse du Maghreb ou du Proche-Orient. Dans ce cas aussi aucune « intégration » proprement dite ne pouvait être naturellement envisagée. L’était par contre un partenariat spécifique, où la Turquie de même qu’Israël devaient trouver leur place.
     
    Je crois que toutes ces considérations attestent combien le général de Gaulle fut un Européen et même un Européen plus authentique que beaucoup de ses partenaires d’alors (et d’aujourd’hui encore) plutôt adeptes d’une «  communauté » euro-atlantique que d’une Europe spécifiquement européenne et dotée des moyens d’assumer cette spécificité.
    Sa position n’était nullement non plus la manifestation d’un nationalisme désuet, ni d’une préférence secrète pour un destin solitaire de la France, en témoignant au contraire d’un sens profond des réalités historiques. Et elle est le fidèle reflet de sa belle définition de la politique exprimée en 1953 dans une conférence de presse : «  La politique quand elle est un art et un service, non point une exploitation, c’est une action pour un idéal à travers les réalités ».

     

    21750530_L 

    L’Ambassadeur de France Pierre Maillard
    est l’auteur de :

     

    De Gaulle et l’Europe: Entre la Nation et Maastricht 

  •  
  • Auteur : Pierre Maillard
  • Editeur : Tallandier
  • Collection : Approche
  • Parution : 01/05/1995
  • http://www.gaullisme.fr/?p=4707






    Comment Bruxelles s’apprête à spolier le patrimoine énergétique des Français et alourdir leur facture d’électricité

    26/01/2010 11:32

    Comment Bruxelles s’apprête à spolier le patrimoine énergétique des Français et alourdir leur facture d’électricité


    Henri Proglio hostile au big bang du marché de l’électricité

    Jean-Michel Bezat - Le Monde, 26 janvier 2009
    Quand ? C’est le seul mot qui revient quand on évoque l’abandon par Henri Proglio, PDG d’EDF, de son poste de président du conseil d’administration de Veolia Environnement. Nicolas Sarkozy a donné la réponse, lundi 25 janvier, dans son entretien sur TF1. "Il nous a demandé, et je l’ai accepté, que, pour quelques mois, il puisse faire la transition à Veolia", a indiqué le président de la République. Une fois cette phase achevée, a-t-il ajouté, "il se consacrera à 100 % à ses fonctions" à la tête d’EDF.
    Les deux premiers mois de M. Proglio ont été marqués par la polémique sur sa double casquette et par celle qui l’a opposé à Anne Lauvergeon, la présidente du directoire du groupe nucléaire Areva, sur le pilotage de la filière nucléaire française. Ces sujets ont remisé au second rang le plus gros dossier, le débat sur la loi "NOME", - celle-ci prévoit une "nouvelle organisation du marché de l’électricité". Le patron d’EDF est très hostile à un projet qui affaiblira son groupe.
    Sous la pression de la Commission européenne, la France va renforcer la concurrence dans l’Hexagone, où EDF détient encore 95 % des parts de marché. Mi-septembre 2009, le premier ministre, François Fillon, a écrit à la commissaire à la concurrence, Neelie Kroes, pour indiquer qu’il allait prendre une mesure radicale : "Permettre à tous les fournisseurs d’électricité en France de s’approvisionner auprès d’EDF aux conditions économiques du parc nucléaire historique." En clair, autoriser GDF Suez, Poweo ou Direct Energie à acheter à bon prix une partie de ses kilowattheures. Cette réforme doit entrer en vigueur le 1er juillet 2010. C’était la condition pour que Bruxelles mette fin à certaines procédures contentieuses, notamment celle qui vise à condamner la France pour le maintien des tarifs réglementés (fixés par l’Etat).
    Quelle part de production nucléaire EDF devra-t-il céder : 25 % ? 30 % ? Il en remet déjà près de 20 % sur le marché, notamment via des enchères, assure-t-on chez l’électricien. Et à quel prix sera-t-il autorisé à la vendre ? Les négociations entre EDF et le gouvernement, qui avaient débuté avec Pierre Gadonneix, le prédécesseur de M. Proglio, s’annoncent tendues. M. Fillon estime qu’une véritable concurrence permettra de "faire émerger des offres innovantes", notamment pour mieux gérer la consommation d’électricité et la disparition des tarifs réglementés en 2015 pour les industriels.
    "Mise à mort"
    Jean-Louis Mathias, directeur général délégué d’EDF, estime que "cette loi sera la plus importante pour l’organisation du secteur électrique en France depuis 1946", année de la création d’EDF. Une déclaration neutre qui cache, en fait, l’inquiétude des dirigeants du groupe. Dès sa nomination, M. Proglio a fait savoir que le projet - issu des travaux de la commission ad hoc dirigée par Paul Champsaur - ferait peser une lourde hypothèque sur les comptes et la valeur même de son groupe.
    "Soyons clairs. Je ne vois pas de raison de permettre à des opérateurs qui n’ont pas investi et qui n’assurent pas les risques d’exploitation de nos centrales d’acquérir l’électricité produite par EDF à son prix de revient, écrivait-il en janvier à ses actionnaires. Je suis décidé à faire des propositions pour bousculer cette perspective." Dès novembre 2009, il dénonçait en privé "une mise à mort d’EDF" et évoquait "des dizaines de milliards de perte sur dix ans".
    Les tarifs de l'électricité devront être augmentés pour financer les investissements d'EDF, mais la réforme risque d'accentuer le mouvement. En isolant l'activité nucléaire, c'est sa filialisation que redoutent les syndicats. Et vendre de l'électricité à bon prix aux concurrents pourrait les inciter à moins investir, faisant reposer la charge de la construction des nouvelles infrastructures sur l'opérateur public, soulignent la direction comme les syndicats.
    Dans cette période troublée, M. Proglio a de fait trouvé un soutien de poids : les syndicats d'EDF, notamment la CGT. Et celui des syndicats de Veolia, qui dénoncent dans un communiqué commun le "lynchage médiatique" de leur ex-patron. Si la CGT rappelle son opposition au double mandat et à un rapprochement EDF-Veolia, elle dénonce "un emballement médiatico-politique" qui cache les enjeux de la réforme.
    Mais cette réforme autorise coups bas et fuites. Pour compenser les pertes entraînées par la loi NOME, EDF préparerait une hausse de 24 % sur cinq ans des "tarifs bleus" (résidentiels), indiquait Les Echos du 25 janvier. Démenti "catégorique" de la direction : "Jamais M. Proglio n'a proposé cela au gouvernement." Dans son entourage, on indique que la publication de cette note interne "n'arrive pas par hasard" et l'on se demande "à qui profite cette fuite".
     
    Jean-Michel Bezat





    Rapport parlementaire sur le port du voile intégral : une timidité incompréhensible !

    26/01/2010 11:26

    Rapport parlementaire sur le port du voile intégral : une timidité incompréhensible !


    COMMUNIQUE DE PRESSE
    Rapport sur le voile intégral : une occasion gâchée par manque de courage républicain
    Faisant partie de ceux qui ont réclamé la création d’une mission parlementaire sur le voile intégral, j’ai salué la mise sur pied de cette instance sous la direction d’André GERIN et me suis félicité de la qualité de ses travaux.
    La mission conclut clairement que cette pratique moyenâgeuse, qui n’a rien à voir avec l’islam ni avec la plupart des pays arabo-musulmans, porte une atteinte flagrante à la dignité la plus élémentaire des femmes. Elle porte aussi atteinte à l’image d’une religion pratiquée avec sérénité par l’immense majorité de ses adeptes dans notre pays.
    Le port du voile intégral étant fondamentalement incompatible avec la République, ses valeurs, ses principes et ses usages, la timidité des mesures préconisées par la mission parlementaire est incompréhensible. Pourquoi ce qui est une atteinte inacceptable à la dignité dans les services publics et les transports devient acceptable dans le reste de l’espace public ? Bien sûr, à partir du moment où l’on considère cette coutume barbare, l’interdiction doit être générale.
    On se prive ainsi d’un texte clair et solennel, dont les difficultés de mise en application ressemblent surtout à un prétexte hypocrite brandis par celles et ceux qui manquent de courage républicain. Les coupables atermoiements des responsables de la majorité dans cette affaire, qui scandalisent à juste titre nombre de mes collègues de l’UMP, sont la cause première de cette occasion gâchée, qui navrera tous les défenseurs de notre démocratie et de la cause des femmes.
    C’est pourquoi, j’invite tous les députés UMP à aller au bout de leurs convictions en votant une loi d’interdiction générale et en veillant ainsi à ce que l’Assemblée ait le dernier mot.
     
    Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République





    Libéralisation de l’électricité = spoliation du patrimoine national !

    25/01/2010 15:48

    Libéralisation de l’électricité = spoliation du patrimoine national !


    Les habitués de ce blog n’ignorent pas que j’ai toujours combattu l’ouverture à la concurrence du marché français de l’énergie, quitte à admettre dans ces conditions que nos énergéticiens devraient modérer leurs prises de participation et interventions sur le marché de nos voisins européens.
    Pour mémoire, je rappellerai les arguments principaux qui motivent ce refus : l’énergie, ressource vitale et non-stockable pour ce qui concerne l’électricité, nécessite de gigantesques investissements que ne peut supporter la sphère privée, et doit être accessible au plus grand nombre à un tarif bon-marché, pour servir l’efficacité économique comme la justice sociale. Bref, ressource d’intérêt général, elle doit demeurer sous contrôle étatique et constituer un service public national de première importance.
    Or, la capitulation de Jacques Chirac et Lionel Jospin au sommet de Barcelone en mars 2002, qui a vu la France accepter, en dernier et à contrecœur, l’ouverture à la concurrence de son marché de l’énergie, remet frontalement en cause le service public de l’énergie inventé à la Libération, lequel a assuré tant l’indépendance énergétique de notre pays que son développement économique durant les Trente Glorieuses.
    Ce qui est menacé au cœur du service public, ce sont les tarifs administrés bon-marché (fixés par l’Etat), rendus possible par l’avantage comparatif tout à fait loyal que constitue notre industrie électronucléaire. Nos voisins produisant une énergie beaucoup plus chère en l’absence de centrales nucléaires, il est concrètement impossible à leurs opérateurs de s’aligner sur les tarifs administrés français, ce qui rend toute concurrence impossible.
    La Commission de Bruxelles, comme nos gouvernants, le savent. Ils tournent donc autour du pot depuis juillet 2007 (date officielle de l’ouverture à la concurrence en France), tentant petit à petit de transformer EDF en multinationale alignant, à la hausse, ses tarifs sur ceux de ses concurrents. Le sujet est bien entendu explosif, 95% des particuliers étant sagement restés aux tarifs administrés en toute connaissance de cause. Dès lors, nos ultralibéraux de Bruxelles et Paris ont imaginé un système tordu pour contourner l’obstacle : au lieu d’abolir les tarifs administrés, brutalement ou progressivement au nom de la concurrence, ils ont mis au point un tour de passe-passe qui est un vrai scandale. Il s’agit de mettre à la disposition des concurrents d’EDF en France pas moins de 30% de l’électricité nucléaire au coût de production, afin que ceux-ci puissent s’aligner sur le tarif administré.
    « Jusque ici, se dira-t-on, tout va bien, puisque ce sera indolore pour le consommateur… » Et bien non, car en réalité cette vente à perte par EDF à ses concurrents va entraîner un manque à gagner pour l’entreprise, qui va le répercuter sur… le tarif administré, ainsi appelé à augmenter pour s’approcher progressivement du prix du marché européen ! C’est notamment pour cette raison que les PDG successifs d’EDF, M. Gadonneix hier, M. Proglio aujourd’hui, réclament des hausses de 20 à 25% du tarif administré sur quelques années, prétextant des « investissements nouveaux ». Sur la forme, la méthode, sournoise, est détestable. Sur le fond, elle est inadmissible : vendre à prix coûtant à des opérateurs privés de l’électricité nucléaire - créée par les efforts du contribuable français depuis des décennies - revient à une spoliation pure et simple du patrimoine national au profit d’intérêts particuliers. Ce n’est même pas une privatisation où l’Etat réaliserait une bonne affaire financière, c’est une véritable braderie pour permettre au dogme de la concurrence de triompher, sur le dos des usagers bien sûr. Avant, on payait peu cher une électricité publique, demain on paiera de plus en cher une électricité spoliée par quelques grands féodaux, à seule fin de rémunérer des actionnaires avides et des salaires astronomiques de dirigeants et cadres dirigeants !
    A ceux qui s’étonnent d’ailleurs de la maladresse apparente du pouvoir autour de l’arrivée d’Henri Proglio à la tête d’EDF, avec un salaire démesuré pour une entreprise publique et des responsabilités croisées au sein d’une autre entreprise au risque du conflit d’intérêt, la tentation est grande de dire que si l’Etat voulait peu à peu normaliser l’énergéticien public en multinationale comme les autres, il ne s’y prendrait pas autrement… Plusieurs syndicats, comme FO et la CGT, ont alerté sur ce qui apparaît comme une perspective de plus en plus probable. Il ne faut pas les regarder comme des bolcheviks le couteau entre les dents ! Même s’ils défendent parfois les intérêts de leurs professions, auxquelles des efforts de meilleure gestion pourraient être demandés pour sauver l’entreprise publique (et non la privatiser), j’estime que leurs mises en garde doivent être prises au sérieux.
    En tout cas, qu’on ne compte pas sur moi pour voter au Parlement une loi qui spoliera les Français de leur patrimoine national, avant qu’on ne le leur fasse payer une seconde fois par des hausses de tarifs correspondantes !
    NDA





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